To Telema Mpo Na Kongo

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Simon Kimbangu – l'Esprit de vérité

Les attributs de Papa Simon Kimbangu

Qui est Simon KIMBANGU ?

Simon Kimbangu est le fondateur de l’église Kimbanguiste.  Au vu des oeuvres et actions évangéliques de Papa Simon Kimbangu, les chrétiens Kimbanguistes croient en lui comme l’Esprit de vérité, le Consolateur humain, promis par notre Seigneur Jésus Christ (Jean14:16 ) et qui est venu consoler la race noire longtemps martyrisée.  En effet, pour tout Chrétien Kimbanguiste digne de ce nom, il n’y a plus de doute à exprimer car Papa Simon Kimbangu est une réalité divine vivante permanente.    

Cependant, pour plusieurs autres personnes dans le monde, Simon Kimbangu demeure incontestablement l’énigme des temps modernes.  Certaines personnes ne le connaissent même pas.  Ainsi pour ces autres personnes, nous présentons ci-dessous  quelques attributs de Papa Simon Kimbangu à travers un cheminement historique. 

 A chaque époque, Dieu l’Eternel envoie des Messagers pour soulager les peuples en détresse. Ces Envoyés spéciaux ont toujours apporté un message d’amour, de paix et de justice utile à l’humanité tout entière. Il y a beaucoup de témoignages à ce propos dans l’histoire de l’humanité. 

Ainsi, la  quatrième génération  de l’humanité commence après Jésus Christ, reconnu  vers l’an 325   comme Dieu le Fils, suivant le symbole de foi de Nicée. Le concile de Constantinople (381) confirma par la suite que Dieu est trinitaire: Dieu le Père, Dieu le  Fils et Dieu le Saint Esprit.

Durant la 4è Génération  humaine, le mal et la méchanceté des humains ont continué à s’accumuler sur terre. L’homme noir fut même transformé en marchandise  à  grande  échelle  par son prochain  à  travers  l’humiliante et dévastatrice traite négrière,  puis fortement torturé durant  l’arrogante et dégoûtante colonisation avant d’être finalement  banalisé, ignoré suivant  des méthodes contemporaines plus perfectionnées. 

Les  historiens chiffrent  jusqu’à  300 millions  d’âmes, les noirs  robustes  et  créatifs déracinés de leur  mère-patrie   et déportés de force pour devenir esclaves, de simples marchandises sur le marché mondial: un  phénomène unique dans l’histoire de la 4è Génération de l’humanité et qui constitue le “terrible holocauste oublié”. C’est d’ailleurs à juste titre que la communauté internationale avait, en septembre 2001 à Durban en Afrique du sud, déclaré « l’esclavage et le commerce transatlantique d’esclaves comme un crime contre l’humanité. » 

 Dans le Royaume Kongo, l’arrivée des missionnaires européens, portugais notamment, avait  apporté la déstabilisation, la désolation et le crime. Ces fameux missionnaires  au lieu d’annoncer l’évangile de Jésus Christ, avaient plutôt servi de tremplin pour l’intensification de l’esclavage des noirs, le colonialisme et le pillage effréné des richesses de l’Afrique.

La détresse et la douleur des peuples Kongo s’approfondissaient.

Les missionnaires apparaissaient ainsi comme de véritables conquérants. Ils devenaient progressivement mercantiles, toujours en quête de biens matériels.

Les bateaux qui les amenaient en Afrique devaient rentrer en Europe, chargés de cuivre, d’ivoires et d’esclaves. Evidemment, la carence de ces missionnaires et prêtres, leur cupidité, leurs habitudes scandaleuses et immorales  rendaient tout progrès impossible dans le Royaume Kongo. Toute résistance était sauvagement réprimée : Les missionnaires religieux utilisaient la chicotte pour forcer les Africains à aller à l’église. Les populations africaines commençaient finalement à se  demander si  Jésus Christ que prêchaient les missionnaires européens de l’époque, était bien le Dieu de l’homme noir.   

Et  c’est à juste titre, qu’au cours de cette période de détresse va se manifester concrètement un consolateur extraordinaire invisible appelé dans le Royaume Kongo “Kimbangu”-le révélateur  du sens  des choses cachées- ou ’’Nzambi a Mpungu’’(Dieu Tout Puissant).  Il y avait déjà dans le Royaume Kongo une foi profonde dans le “Nzambi a Mpungu”, une force surnaturelle, une force divine qui révélait effectivement le sens caché des choses. Cette puissance divine était appelée “Kimbangu”.

Ce consolateur extraordinaire  va donc se manifester pour laver les cerveaux et conscientiser les humains. Il était venu avec une mission spéciale de libérer, réhabiliter  la race noire auprès de laquelle il demeurera pour toujours parmi les hommes.

Au départ, la manifestation de l’Esprit de vérité se faisait par sa puissance divine qui soulageait les peuples en détresse. Dans leurs lamentations et S.O.S., les peuples du Royaume Kongo, croyant profondément en Dieu Tout Puissant (Nzambi a Mpungu), se contentaient dans leur foi  d’appeler à l’aide en invoquant le nom ’’Kimbangu’’. (Kimbangu  signifie littéralement celui qui révèle le sens des choses cachées).  Pour tout cas très grave, il suffisait donc d’invoquer ou d’appeler  ’’Kimbangu’’ à l’aide, le résultat était obtenu  avec joie. Et les populations en étaient ainsi soulagées. Quand il y avait, par exemple un mort né, la population invoquait Kimbangu en disant: « Kimbangu, fula muana! », c’est à dire « Kimbangu, ramènes l’enfant à la vie ! » ou simplement « Kimbangu, ressuscites l’enfant ! »  Le bébé revenait alors à la vie et se mettait à crier.     La joie inondait ainsi la population soulagée.

Cette pratique  très courante s’est intensifiée sous l’époque de la  prophétesse  Kimpa Vita (ou Dona Béatrice ), brûlée vive avec son enfant par les missionnaires capucins à Mbanza Kongo, le 2  juillet  1706.  En effet, la jeune Kimpa Vita exposait et critiquait l’action négative des missionnaires européens, éclairant ainsi ses compatriotes sur la voie à suivre. Son message était  accepté avec plaisir par les populations africaines. La prophétesse Kimpa Vita devint très vite l’espoir dans le Royaume, mais forcément un obstacle sérieux pour les missionnaires européens.

C’est pourquoi ces derniers commencèrent à fabriquer des histoires sordides sur elle et des alibis pour que la décision de la brûler vive soit prise. Leur but fut atteint: Kimpa Vita fut condamnée au bûcher. La prophétesse  Kimpa Vita, même en brûlant au bûcher avec son fils ne cessait de répéter que la parole divine ne pourra jamais  être brûlée et quoi qu’il en soit, KIMBANGU naîtra et viendra arrêter  l’esclavage et sauver l’homme noir.  Ainsi, Kimpa Vita venait de prédire que l’Esprit « Kimbangu » se fera chair et naîtra sous la forme humaine.

Les peuples du Royaume Kongo (Kongo Dia Ntotila) étaient profondément désabusés par les missionnaires européens. Le rôle colonial, déstabilisateur et mercantile des missionnaires a fini par provoquer le déclin du Royaume Kongo. Déjà, les puissances coloniales européennes mettaient en oeuvre des stratégies  pour le partage du monde dont les ouvriers bâtisseurs visés étaient les esclaves noirs. Le 26 février 1885 à la conférence coloniale de Berlin convoquée par le Chancelier Otto Von Bismark, l’Afrique fut en effet unilatéralement partagée comme un véritable gâteau par les puissances coloniales qui se mirent à y pratiquer une oppression terrifiante des populations.

Dans le Royaume Kongo, les populations  ont continué malgré tout à appeler ’’Kimbangu’’ dans leurs lamentations et leur détresse  jusqu’en 1887.  En effet, le  mercredi 12  septembre 1887 est né à Nkamba un fils unique dans le foyer  de Papa Kuyela et Maman Luezi que ces derniers nommèrent sans hésitation Kimbangu Simon.  Cela n’était point du hasard.  Le temps l’a déjà confirmé avec force. 

L’enfant Kimbangu était extraordinaire, très docile et doué d’une intelligence hors du commun. Il fit ses études  à l’école baptiste de Ngombé-Luteté (Baptist Missionary Society) où il reçut une solide éducation chrétienne.      

Kimbangu - celui qui révèle le sens des choses cachées-, déjà à l’age de  dix ans, en 1897, déclara  à ses parents réunis autour d’un feu à Nkamba : “ Avant que mon père Kuyela ne soit né, j’existais déjà.  Vous n’y croyez pas!  Sachez que plus tard mon nom sera connu dans le monde entier, dans les pays lointains, mais vous ne vivrez pas quand ces choses s’accompliront’’.  C’était incroyable pour un enfant de cet age!  Les parents en furent extrêmement surpris.  Mais, c’était déjà en substance, l’annonce de la transcendance de Simon Kimbangu et de l’universalité du Kimbanguisme.

 Pendant son enfance, devant son ami Kumpenda Joseph, le jeune Kimbangu transforma une amende pourrie en une noix fraîche et agréable; il transforma devant ses amis d’enfance une plume en oiseau qui s’envola aussitôt.  Avec autorité, Simon Kimbangu interdit d’en parler à quiconque  avant le moment venu. 

En 1910, quatre ans avant son mariage coutumier, Papa Simon Kimbangu révèle à tous que  Dieu lui accordera  trois  fils et que lui-même renaîtra à nouveau en 1918. Ses trois fils étaient en effet: Kisolokele Lukelo Daniel Charles (12/02/1914 - 17/3/92), Dialungana Kiangani Paul Salomon (25/05/1916 -16/8/2001) et  Diangienda Kuntima Joseph (22/03/1918 - 8/7/92).

Une déduction  logique pour les fidèles Kimbanguistes:  Papa Simon Kimbangu et Papa Diangienda Kuntima sont une même personne sous deux formes différentes

Le 4 juillet 1915, Papa Simon Kimbangu fut baptisé dans la rivière Tombé, située non loin de la Mission  Baptiste de Gombé -Lutété. Le même jour, avec  Maman  Muilu Marie Kiawanga, ils se marièrent religieusement. Leur  mariage coutumier  fut célébré une année auparavant.

En 1918, le Christ apparaît plusieurs fois à Papa Simon Kimbangu pour lui demander de paître son troupeau. “Simon Kimbangu, mon peuple est infidèle; je t-ai choisi, pour témoigner de moi et pour le conduire sur la voie de la vérité et du salut. Ta mission sera difficile, mais ne crains rien car je demeurerai toujours à tes cotés”.(Histoire du Kimbanguisme, p.22).   

Se jugeant indigne et incapable devant l’immensité de  cette mission, Papa Simon Kimbangu résista, tenta de décliner, mais vainement car le Christ  précisera par la suite: “Tu es celui que j’ai choisi, pour guider mon peuple sur la voie du salut. N’aies crainte de rien, car c’est moi qui agirai à travers toi et je serai toujours avec toi”(Histoire du Kimbanguisme, p.23).  

Papa Simon Kimbangu  commença finalement son  ministère en qualité de catéchiste, le 6 avril 1921 par la guérison miraculeuse d’une femme agonisante nommée Nkiantondo à Gombé-Kinsuka, près de Nkamba.  Son oeuvre et ses actions sont très puissantes. Ses contemporains ont peur, le pouvoir colonial belge tremble dans son fort intérieur. Et pourtant, Papa Simon Kimbangu  prêchait l’amour, le respect des lois divines, le travail bien fait, la paix, la non violence permanente, la  justice, l’égalité  des races.  Il demandait d’abandonner les pratiques obscurantistes,  les  fétiches, la magie, les idoles et suivre uniquement  le Seigneur Jésus Christ.

La parole pénétrante de Papa Simon Kimbangu était puissante et les populations croyaient et appliquaient ses enseignements. La foi en Jésus Christ grandissait parmi les Africains. Ils ont vu et assimilé plus, à travers le bref ministère de Papa Simon Kimbangu qu’à travers des siècles d’enseignements scandaleux par les missionnaires européens.

Les populations africaines étaient devenues pleines d’espoir et plusieurs d’entre eux avaient abandonné les vieilles pratiques pour suivre la voie de Jésus Christ que recommandait Papa Simon Kimbangu. Le succès de Papa Simon Kimbangu était manifeste et chacun voulait le voir et l’entendre. Les routes vers Nkamba étaient, alors toujours combles de monde venant de partout. La conséquence de ce succès n’allait  pas tarder.

En effet, les missionnaires religieux européens et autres locaux ne pouvaient pas faire ce que réalisait brillamment Papa Simon  Kimbangu. Ils en étaient très jaloux, très complexés, gênés, embarrassés et  cherchaient par tous les moyens à le faire arrêter, espérant ainsi “tuer le poussin dans l’œuf”. 

Dans  le cadre de sa mission libératrice, Papa Simon Kimbangu va déclarer au cours d’un culte matinal du  samedi 10 septembre  1921 à Mbanza Nsanda que : “... Aujourd’hui, nous sommes encore persécutés, mais au temps fixé par le Seigneur, les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs des Blancs; c’est à dire que nous assumerons les fonctions que ceux-ci exercent encore chez nous aujourd’hui, tandis qu’ils se verront contraints de se soumettre à nos décisions. Nous serons les maîtres chez nous comme ils le sont chez eux. En dépit des persécutions qu’ils nous font subir, nous avons l’obligation de les aimer, de ne pas les haïr car cela serait contraire à l’Evangile” (Histoire du Kimbanguisme, p.82)

Evidemment, les Autorités coloniales n’avaient retenu que le fragment  suivant: « les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs des Blancs. »

 Comment ça ? Non, c’est impossible! L’incompréhension et  la  panique étaient manifestes. Pour  le pouvoir colonial belge, ç’en était trop! Il fallait mettre fin à l’activité de Papa Simon Kimbangu. Le prétexte et l’alibi étaient ainsi trouvés par l’administration coloniale. S’engagea alors une véritable partie de chasse à l’homme.

Avec la complicité locale des religieux (tout comme du temps de Jésus avec les Pharisiens), Papa Simon Kimbangu vivement recherché par les Autorités coloniales belges pour être arrêté, va se rendre librement à ses bourreaux à Nkamba même, le 12 septembre 1921 - jour du 34è Anniversaire de sa naissance physique.  Suivant l’exemple de leur maître, plusieurs autres personnes se firent librement arrêter, le même jour. 

Papa Simon Kimbangu fut emprisonné et jugé de manière crapuleuse à Thysville (Mbanza-Ngungu). Un tribunal militaire fut mis en place pour la circonstance. Dirigé par l’unique juge, un curé italien appelé Commandant De Rossi, ce tribunal siégea du 29 septembre au 3 octobre 1921 et condamna injustement, abusivement Papa Simon Kimbangu à la peine de mort et à 120 coups de fouet. Le prisonnier et sa suite n’avaient aucun avocat pour leur défense et  étaient donc totalement à la merci des caprices  et  des humeurs de l’arrogant juge,  le curé  De Rossi qui tenait par l’intimidation à ridiculiser l’imposant prisonnier, notamment à travers un interrogatoire haineux. 

Par exemple, à la question capitale de savoir si Papa Simon Kimbangu était prophète, le prisonnier à la barre répondit clairement: “ Mono  i ntumua mfumu e to Yisu Klisto, Mono ki ngunza ko” ( en langue maternelle Kikongo), ce qui signifie:  « Je suis l’Envoyé du Seigneur Jésus Christ, je ne suis pas un prophète » (Archives Kimbanguistes). Ceci est pourtant clair, mais une confusion s’y était quand même greffée, par la suite. Les missionnaires lui ont collé en fin de compte, le nom de prophète.

La peine de mort infligée à Papa Simon Kimbangu le 3 octobre 1921 fut commuée aux travaux forcés à  perpétuité le 22 novembre 1921 par sa Majesté le Roi Albert 1er de Belgique, suite à une requête introduite par le ministère public qui fut appuyée par la “Baptist Missionary Society”.                                                                                                                                                              

Le 3 décembre 1921, Simon Kimbangu est transféré à Kinshasa (ex. Léopoldville) par train spécial sous une escorte de plusieurs dizaines de soldats et un officier belge. L’Administration coloniale locale n’était, toutefois pas contente de la décision prise par le Roi Albert 1er et tenait à éliminer physiquement Papa Simon Kimbangu qu’elle trouvait encombrant, voire dangereux. 

A Kinshasa, le prisonnier était transféré à la prison de Kitambo, puis ensuite à Lutendélé au bord du fleuve Congo. Et là, les autorités coloniales vont mettre Papa Simon Kimbangu dans un fût (gardé jusqu’alors) contenant des produits asphyxiants. Le fût soudé était jeté dans le fleuve, mais quelques instants après, Papa Simon Kimbangu en était sorti miraculeusement sain et sauf, marchant sur les eaux vers la rive. On se mit alors à le fusiller sur le champs, mais hélas pour les tirailleurs, Papa Simon Kimbangu n’en était pas mort et continua à avancer comme si de rien n’était.

On l’avait ensuite attaché à l’aide d’une grande chaîne (gardée jusqu’alors)  contre une grosse pierre et il fut jeté dans le fleuve. Papa Simon Kimbangu réapparut et marcha tranquillement sur les eaux  du fleuve pour revenir se livrer à ses tortionnaires.  Toutes les tentatives d’assassinat du prisonnier échouèrent. 

Le 18 décembre 1921, Papa Simon Kimbangu effectua un long voyage, via Kisangani, les camps de relégation d’Ubundu, Lowa puis Kindu pour aller  purger, injustement trente ans dans une cellule exiguë de 2m de long sur 0,75m de large et 1,78m de haut,  à la prison de Kasombo à Elisabethville (actuelle ville de Lubumbashi au Congo Kinshasa).  Dans cette prison il fut reclus à la section dite des « prisonniers dangereux » où Papa Simon Kimbangu couchait sur un socle de ciment en forme de lit.  Il y priait et jeûnait constamment.

Pendant les dix premières années de sa prison à vie, il recevait par jour 120 coups de fouet tout en ayant pieds et mains attachés séparément au sol comme un animal.  Immédiatement après et pour accentuer la torture de Simon Kimbangu, les colons belges l’obligeaient, avant de rejoindre sa cellule carcérale, à rester debout pendant des heures dans un puits d’environs 1,50m  de profondeur et rempli d’eau extrêmement salée.  Papa Simon Kimbangu acceptait tout cela, demeurait calme et docile et n’en est pas mort, au contraire jouissait d’un embonpoint étonnant. 

Pendant les 20 dernières années de sa prison, les colons belges exploitaient de temps en temps les pouvoirs surnaturels de Simon Kimbangu, notamment pour faire  quelques économies sur le budget réservé à la nutrition des prisonniers. Ainsi, Simon Kimbangu chargé parfois de cuisiner certains repas nourrissait de manière abondante ses compatriotes prisonniers par le pouvoir divin : la nourriture insuffisamment livrée par les colons était multipliée miraculeusement après par la puissante prière de Simon Kimbangu. Chaque prisonnier pouvait ainsi manger à sa faim, comme ce que fit le Christ

(Matthieu 14 : 19-20).

En fait, Papa Simon Kimbangu ne fut pas affecté à la cuisine, selon les témoignages de son fils Diangienda Kuntima. « Il est vrai que Simon Kimbangu travaillait à la cuisine de la prison, mais uniquement à l’approche  d’une visite d’inspection que telle ou telle autorité y effectuait. La farce consistait à donner l’impression à ces visiteurs que l’illustre prisonnier y était bien traité ; Il n’en fut rien en réalité, bien au contraire. » (Histoire du Kimbanguisme, p.124)

Durant  la période de son incarcération à Lubumbashi, Papa Simon Kimbangu a mené, en parallèle une grande activité à l’extérieur, en Afrique et dans le monde.  Il apparaissait ailleurs, alors qu’il était supposé être en prison à Lubumbashi.

Papa Simon Kimbangu  n’a cessé d’apparaître ici et là physiquement, vivant et prêchant parmi ses fidèles, adressant des messages  spéciaux aux chrétiens du monde, aidant les humains  en détresse  partout sur la planète. 

Les apparitions-séjours de Papa Simon  Kimbangu ont été observées au Congo -Kinshasa dans les villages de Efonda (Equateur), à Béfalé(Equateur), à Boma en 1942, à Makanga, à Panu Sumbu, dans la zone de Sandoa (Shaba) en 1949, à Kindu (1962), dans la zone de Kongolo (Tanganika), dans la zone de  Dilolo (Lualaba), à Mbulula, à Kisangani,  à Kinshasa et à Lubumbashi (1951), à Lowa du 29 juillet au 5 août 1952, etc. 

A Lowa, le 5 août  1952, Papa Simon Kimbangu fit une importante déclaration que voici: «  J’ai vaincu le monde et ses quatre coins m’ont été accordés par Dieu. A l’avenir, il n’y aura plus qu’une seule église, une seule langue, un seul royaume et un seul roi, moi Simon Kimbangu. » (Archives KImbanguistes) 

L’apparition inédite de Papa Simon Kimbangu fut son omniprésence en  cinq endroits différents,  en même temps: à Ekafela,  à Mbandaka, à Buéndé, à Bolafa  et  à Lubumbashi  en  Avril 1942.  Cinq  Simon Kimbangu furent arrêtés et tous rassemblés à Lubumbashi  pour ne donner qu’un seul Simon Kimbangu, resté en prison.

Au Congo-Brazzaville, ses apparitions physiques ont été observées  à Kundzulu (District de Ngabé) en 1925, à Kinsasa-Bibubu (District de Boko), à Gamboma (Plateaux Batéké), à Brazzaville, etc.  Les plus récentes apparitions de  Papa Simon Kimbangu parmi les chrétiens  au Congo/Brazzaville remontent  à la guerre civile à  Brazzaville en  Juin-Octobre 1997 où il a assisté plusieurs chrétiens et la population en détresse.  L’auteur de ces écrits fut parmi les témoins de ces évènements du  Congo Brazzaville.  Beaucoup de gens ont alors raffermi leur foi en Papa Simon Kimbangu et cru en Dieu.

Les apparitions de Papa Simon Kimbangu ont été observées également  dans plusieurs pays africains, en Europe, en Amérique, en Asie.

Son rôle pendant la deuxième guerre mondiale est bien connu, notamment des autorités belges qui continuent à garder « secret » des documents et témoignages importants sur Papa Simon Kimbangu.  Les Kimbanguistes continuent d’exiger ces documents utiles pour l’humanité, notamment ceux relatifs au faux jugement de Papa Simon Kimbangu à Thysville (Mbanza - Ngungu) en 1921 et dont la cruelle sentence manquait visiblement d’argumentation juridique. Les populations africaines et les descendants africains de la Diaspora ont  tout intérêt à approfondir la connaissance de la personnalité divine de Papa Simon Kimbangu, y compris à travers ces documents gardés secrets à la bibliothèque royale de Belgique.

 Le 4 octobre 1951, Papa Simon Kimbangu quitta sa cellule de Kasombo en disant que sa prison était terminée.  Il venait de passer une période carcérale de 30 ans de silence. Peu de temps après il va contracter une dysenterie non grave. Il sera néanmoins, ce même jour hospitalisé à l’hôpital Prince Léopold d’Elisabethville. A l’hôpital, des missionnaires catholiques circulaient autour de lui, gesticulant des programmes destabilisateurs, notamment celui de vouloir, par le baptême, convertir Papa Simon Kimbangu à l’église catholique romaine.   Mais ils échouèrent devant Papa Simon Kimbangu qui refusa net, en disant: «  J’ai déjà été baptisé; je n’ai pas besoin de l’être une seconde fois, leur dit-il. Je refuse, allez-vous - en. » (Histoire du Kimbanguisme, p.158). 

Malgré cela, le clergé Catholique insista encore et encore sans réussir, jusqu’au moment où Papa Simon Kimbangu les mit au défi en leur demandant ceci : “Vous voulez me baptiser, n’est ce pas ? J’accepterai si vous répondez exactement à la question que je vais vous poser. Si vous trouvez la réponse exacte, il sera alors établi que vous êtes des vrais serviteurs de Dieu, autrement vous n’êtes que des imposteurs.  Ma question est la suivante : si vous êtes investis du pouvoir de Dieu, dites - moi exactement la date et l’heure de ma mort, car moi je le sais” (Histoire du Kimbanguisme, p.158). 

Tous étaient bloqués, sidérés, incapables et déclarèrent forfait en disant qu’à cette question, seul Dieu peut donner la réponse. C’est alors que Papa Simon Kimbangu annonça, lui-même le jour et l’heure exacte de sa mort: « Le Seigneur m’a révélé que je mourrai demain (Vendredi 12 octobre 1951) à 15 heures précises » (Histoire du Kimbanguisme, p.158).

En effet, le jour suivant à l’hôpital, devant témoins et après une prière, Papa Simon Kimbangu poussera  son dernier soupir le vendredi 12 octobre 1951, exactement à 15 heures précises. 

Une autopsie fut immédiatement réalisée sur son corps. Les missionnaires et les médecins blancs voulaient en savoir plus sur cet homme très  mystérieux.

Quand  les médecins ont ouvert son corps, ils ne trouvèrent aucun organe vital à l’intérieur: pas de cœur, pas de poumons, pas de foie, pas d’intestins ni d’estomac.

C’était, tout simplement incroyable, chacun avait la main portée à la tête et les yeux grandement ouverts. Toutes les interprétations allèrent bon train, le mystère légendaire de Papa Simon Kimbangu se cristallisait dans les consciences. 

Le 13 octobre 1951 vers 10 heures du matin, le corps de Papa Simon Kimbangu fut enterré à Lubumbashi.  Quelques Africains et des soldats assistaient aux funérailles. Une dizaine de  soldats furent désignés pour garder la tombe en permanence, du reste comme ce fut le cas pour la garde du tombeau de Jésus Christ.

A l’annonce de la mort de Papa Simon Kimbangu, les Autorités  coloniales étaient très joyeuses, jubilaient et le même samedi 13 octobre 1951,  un dîner fut organisé à l’hôtel Regina de Kinshasa.  Alors en plein dîner, Papa Simon Kimbangu réapparut physiquement en leur présence. C’était la vraie panique, la grande débandade. Il y  eut  des fractures et des blessures au cours des fuites  tous azimuts. Le seul  congolais témoin, présent à cette soirée fut envoyé, par la suite en Belgique avec toute sa famille pour  garder secret cette nouvelle très troublante pour la colonie. Le témoin divulgua, néanmoins le secret au premier fils de Papa Simon Kimbangu.  

En 1960, année des indépendances africaines, la décision fut prise par l’église Kimbanguiste d’exhumer, puis rapatrier le corps de Papa Simon Kimbangu dans son village natal Nkamba. L’exhumation eut lieu, le jeudi 25 mars 1960. Tous étaient présents au cimetière, noirs et blancs, chacun voulant savoir ce qui allait encore se passer. Et il s’est passé effectivement des faits extraordinaires.  

Quand on a ouvert le cercueil, à la plus grande stupéfaction de tous, le corps de Papa Simon Kimbangu était tout à fait intact, sans modification aucune, comme si l’intéressé venait à peine de mourir.  Et pourtant, après l’autopsie rien n’a été fait pour conserver le corps, pas de formol ni autres produits chimiques appropriés. Après neuf ans sous terre, le corps avait encore un oeil ouvert et un autre fermé : pour voir les vivants d’une part, et les morts d’autre part. Un colon belge voyant l’évidence du mystère divin, « empocha très vite un peu de cette terre sacrée de l’endroit d’où a été retiré le cercueil » (Histoire du Kimbanguisme, p.194).

Un autre évènement extraordinaire fut également constaté au cimetière: ce jour de l’exhumation du corps de Papa Simon Kimbangu, quatre cadavres des autochtones transportés pour l’inhumation à ce même cimetière ont ressuscité. Les témoins de ces évènements sont encore en vie.

Le retour du corps de Papa Simon Kimbangu suivit un trajet spécial qui permit de ceinturer le Congo tout entier, afin qu’à l’avenir le Congo demeure un pays souverain, non disloqué par des détracteurs.

Le 2 avril 1960, le corps de Papa Simon Kimbangu fut exposé à Matadi Mayo à Kinshasa, puis arriva à Nkamba le 3 avril 1960 où il est resté exposé 11 jours durant à l’extérieur pour que chacun puisse venir rendre librement un hommage mérité. Depuis ce temps, ce corps reste dans le mausolée à Nkamba où plusieurs  visiteurs, pèlerins et fidèles déferlent chaque année. Certains y voient en vision spirituelle directe les membres de  la Communauté des Saints (Abraham, Moise, les Disciples, etc.) et bien d’autres miracles de réconfort spirituel et de raffermissement de la foi en Dieu. 

Il est difficile de décrire tous les signes de puissance (miracles)  accomplis par Papa Simon Kimbangu.  Notons, cependant  quelques-uns, encore. 

Durant toute la période allant de son enfance jusqu’à sa mort, Papa Simon  Kimbangu a montré  plusieurs signes de puissance, comme l’avait déjà prévu Jésus Christ dans Jean 14:12 : « Je vous le déclare, en vérité celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père.»   

En effet, Papa Simon Kimbangu a guéri toutes sortes de maladies au nom de Jésus Christ; il a  rendu la vue aux aveugles, l’audition aux sourds, la voix aux muets, fait marcher les paralytiques, calmé et  guéri les fous,  ressuscité les morts. La route  vers Nkamba était toujours  comble de monde.

Le cas de résurrection spectaculaire fut celui d’une jeune fille appelée Dina, d’environs 15 ans, morte  dans le village de Ntumba, depuis trois jours.  Devant le corps de la jeune fille, Papa Simon Kimbangu à travers sa prière s’écria:  ”Dina, au nom de Jésus-Christ, ressuscite”.(Histoire du Kimbanguisme, p.33).   Le corps déjà en décomposition très avancée  revint à la vie, comme celui de  Lazare ressuscité par Jésus Christ.   Dina ouvrit les yeux et se leva aussitôt. C’était l’explosion de joie.

Dina a vécu longtemps après, s’était mariée et a eu des enfants, encore en vie au Congo Kinshasa. 

Un jour pendant son incarcération, depuis sa prison,  Papa Simon Kimbangu décida de faire un voyage spécial en compagnie d’un prêtre belge à travers le monde en moins de dix minutes. Il demanda au prêtre belge de toucher tout juste son vêtement. Après la prière ils étaient dans le  monde,  dans l’omniprésence.

Pendant un court moment, ils ont visité des milliers et des milliers de familles sur tous les continents à travers la planète. Ils ont visité particulièrement la famille du prêtre en Belgique et  ont vu ce qui se faisait dans cette famille. L’accompagnateur de Papa Simon Kimbangu fut heureux de revoir les membres de sa famille. Les deux voyageurs allèrent ensuite à Rome, au Vatican où ils virent beaucoup de choses inédites, puis revinrent à Lubumbashi en prison.

Le prêtre belge fut complètement sidéré, bouleversé et ne put résister à en informer par téléphone  son supérieur pour lui faire-part de ce qu’il venait de vivre avec Papa Simon Kimbangu. Quelques temps après, la décision fut prise par l’administration coloniale d’extrader pour toujours ce prêtre en Belgique.  Il en savait trop et il fallait l’étouffer pour essayer de cacher, autant faire se peut, la vérité sur la personnalité divine de Papa Simon Kimbangu.  Mais, le prêtre belge extradé fit finalement son témoignage car l’évènement d’omniprésence sur la planète dépassait l’entendement humain.  Comme quoi, on ne peut indéfiniment cacher la vérité. 

 En Asie, en 1989 Papa Simon Kimbangu a apparu en Corée auprès de Madame KIM de l’église de l’Unification.  Mme  KIM, en compagnie d’autres personnes étaient en pleine retraite spirituelle dans les hautes montagnes de Corée. C’est dans ces conditions qu’elle verra pour la première fois un noir qui lui parlait dans sa langue coréenne. Elle a eu peur et fuyait. Mais chaque  fois qu’elle fuyait  ou se détournait, Papa Simon Kimbangu était toujours à coté d’elle. Papa Simon Kimbangu était omniprésent et toute fuite fut sans objet. Alors fatiguée de courir en vain, elle se résigna à  avoir avec Papa Simon Kimbangu  une conversation qui fut foncièrement chrétienne.

Mme  KIM reçut finalement un important message de Papa Simon Kimbangu à son fils, Diangienda Kuntima.

Madame KIM vint à Kinshasa en 1989 et fit un témoignage émouvant, notamment sur le message de Papa Simon Kimbangu à son fils : “ Dites à mon fils que nous sommes restés prisonniers pendant 4400 ans; nous sommes libérés et il ne doit pas s’en faire malgré les injures, les calomnies, les mauvaises intentions qu’on lui prête; il ne doit pas avoir peur, il doit dire publiquement que notre prison est terminée.

Il commence maintenant une nouvelle mission; il ne doit pas faire marche  en arrière à cause des taquineries. Jésus a été taquiné. Moi-même, j’ai été traité de magicien. Ces gens qui le traitent de magicien et autres finiront par céder quand ils seront à cours d’argument pour essayer de l’enfoncer; ils vont s’enfoncer eux-mêmes.  Ils ne comprennent pas. Il doit être ferme dans sa foi; nous sortirons victorieux. Notre prison est terminée.” (Archives Kimbanguistes). 

 De ce qui précède, on peut  retenir quelques attributs de Papa Simon Kimbangu: 

1/. Papa Simon Kimbangu est l’Envoyé Spécial du Seigneur Jésus Christ, le Consolateur promis (Jean 14:16). L’Eglise Kimbanguiste s’appelle, d’ailleurs “Eglise de Jésus Christ sur la terre par son Envoyé  spécial Simon Kimbangu. 

2/.  Papa Simon Kimbangu a accompli plusieurs actes de puissance, a fait et continue à faire des grandes oeuvres, plus grandes que celles réalisées par Jésus Christ (Jean 14:12).  Papa Simon Kimbangu continue  à vivre éternellement parmi nous sous la  forme humaine visible ou invisible et à travers sa postérité (Jean 14:16). 

3/. Papa Simon Kimbangu révèle le sens des choses cachées, les secrets et mystères du monde terrestre et céleste (Jean 16:13); cet attribut est généralement réservé à Dieu. Le rôle des prophètes est principalement d’annoncer les messages divins. Mais, Simon Kimbangu révèle les enseignements de Jésus Christ, en dévoile le sens caché et annonce les évènements passés et à venir.

La mission de Papa Simon Kimbangu ne s’identifie donc pas simplement à un prophète. Plus haut, nous avons noté sa réponse personnelle à  la barre en 1921, quand le curé italien  De Rossi lui demanda s’il était prophète: Papa Simon Kimbangu précisa bien qu’il n’était pas un prophète, mais l’Envoyé du Seigneur Jésus Christ.  Il est vrai, au cours du temps, la description de la personne de Simon Kimbangu  a varié, tout juste, par stratégie spéciale interne aux Kimbanguistes durant la longue période de persécution, pour se dévoiler progressivement à nos jours.

La forte et impressionnante  personnalité de Papa Simon Kimbangu, selon divers témoignages concordants, laissait  perplexe et on n’en trouvait pas facilement de qualificatif. Il était tellement hors du commun, au vu  même de ses actes de puissance depuis son enfance  jusqu’alors.

L’attribut de dévoiler le sens caché des choses a permis aujourd’hui à plusieurs fidèles Kimbanguistes de connaître certaines révélations sur le Royaume céleste, sur le sens caché des écritures saintes, sur les raisons spirituelles de la colonisation.

C’est, par exemple, à travers les révélations de Papa Diangienda Kuntima que les chrétiens  Kimbanguistes ont su que Papa Simon Kimbangu est l’Esprit de vérité, promis par notre Seigneur Jésus Christ. 

4.  A partir de sa déclaration à l’age de dix ans, de ses nombreux séjours concrets parmi nous jusqu’alors et de ses révélations du 5 août 1952 à Lowa, on peut conclure que: Simon  Kimbangu  fut (avant sa naissance physique), est parmi nous en permanence (preuves vivantes d’apparitions- séjours perpétuels) et sera toujours (déclaration  à Lowa). Une telle personne hautement spirituelle, transcendantale, qui est en dehors du temps et de l’espace, ne peut être que l’Esprit de vérité promis par  le Christ. 

5.  Papa Simon Kimbangu a  démontré l’omniprésence, propre à Dieu. Le don d’ubiquité fait de Papa Simon  Kimbangu, une personne hors du commun, en tous cas, bien au - delà de la sphère des prophètes et apôtres. De ce point de  vue, on peut aussi comprendre comment Papa Simon Kimbangu pouvait visiter en même temps, plusieurs milliers de familles humaines sur toute la planète en  moins de dix minutes.

Comme on peut bien le comprendre, Simon Kimbangu est une personnalité transcendante qui est hors du temps et de l’espace: Il fut, est et sera toujours parmi nous.   Simon Kimbangu avait montré concrètement en lui des attributs divins d’omniprésence, d’omniscience et d’omnipotence.  Le monde a tout intérêt à mieux connaître Papa Simon Kimbangu.

 


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